Ainsi qu’en a décidé le Maire et contrairement aux souhaits de la majorité de ses Conseillers qui ont un emploi, le Conseil Municipal débutait à 18 h 00.
Tout d’abord, le Compte-Rendu de celui du 8 novembre fut rejeté par ceux qui le considèrent inexact voire incomplet.
1. Le premier point « Élection d’un Adjoint/Adjointe » donna bien sûr lieu aux premiers échanges à fleurets non mouchetés. Le score en sortie des urnes, 15 voix pour Mme Jutta AUGUIN, 11 voix pour M.Jacques REBIÉRE, 3 bulletins blancs ou nuls n’a même pas été évoqué dans le compte-rendu qu’en a fait la presse locale…… Un Conseiller félicitait alors Mme AUGUIN tout en demandant au Maire pourquoi il ne jugeait pas utile de mieux répartir une charge aussi lourde. Le Maire, perdant alors toute mesure, jugeait utile d’analyser avec une intensité dans le ton et dans des termes qui n’ont pas leur place dans cette Assemblée, qui avait voté et comment. Ceci ne manquera pas de surprendre, pour un scrutin protégé par le secret de l’isoloir, ce que lui fit d’ailleurs aussitôt remarquer ce même Conseiller.
2. Deuxième point, indemnités de fonction. Exprimées en pourcentage, demande fut faite pour que les sommes attribuées le soient en Euros suivant la loi du 27 Février 2002 et donc sous forme de tableau annexe récapitulant l’ensemble des indemnités allouées ce qui, de plus, en faciliterait la compréhension. La réponse prouve une fois de plus que, toute demande aussi simple et justifiée soit-elle, ne convient jamais au Maire.
3. Troisième point, participation aux frais d’extension du réseau électrique. Il s’agît d’imputer cette dépense aux réalisateurs de constructions futures et le vote du Conseil, comme dans les précédents sur le même sujet, fut unanime.
4. Quatrième point, travaux à la Collégiale St. Martin, demande de subvention. Le Maire, se lançant alors dans une analyse quelque peu partisane des interventions effectuées par le passé sur cet édifice remarquable, fut repris par un élu qui siégeait déjà au Conseil dans la législature précédente. La précision de l’exposé et son indéniable objectivité appuyée par des remarques pertinentes ne purent qu’être reconnue à demi mot par le Premier Édile. Là aussi, vote à l’unanimité.
5. Cinquième point, décisions modificatives. Demandes d’ordre technique de gestion des comptes qui, comme par le passé, virent ceux qui avaient refusé Budget Supplémentaire et Budget Principal rester dans la même logique.
6. Sixième point, motion de demande de démission d’une Conseillère Municipale. Deux interventions soulignaient d’une part que la présentation de cette motion était basée sur de faux arguments et que d’autre part, quel que soit l’opinion personnelle des membres du Conseil, cette sorte de mise au pilori n’avait rien à faire à un Conseil Municipal d’autant plus qu’aucun jugement de Cour n’avait privé la personne en question de ses droits civiques où ne l’avait rendue inéligible. « Diabolique », tel est le qualificatif d’ailleurs employé par la presse pour définir cette proposition du Maire qui ne peut être que justifié par le fait qu’informé qu’un pourvoi en cassation a été engagé il ne juge pas utile d’évoquer le sujet. L’attitude et la réponse de ce dernier, dépassant alors en violence verbale et attaques personnelles tout ce que l’on est en droit d’attendre de quelqu’un occupant un tel poste, ne pouvaient alors être cautionnées par une bonne partie des Conseillers Municipaux. Leur départ fut immédiat ce qui eut pour effet de priver alors le Conseil Municipal du quorum nécessaire à son déroulement.
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