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Encore un Conseil Municipal qui, par sa longueur et la manière dont on a traité les différents points de l’ordre du jour, justifierait pleinement la présence d’une assistance, plus que clairsemée ce soir là. Tout cela est révélateur d’un amateurisme tel, qu’il ne devrait en aucun cas régner dans une municipalité, qui doit gérer le présent d’une dizaine de milliers de citoyens. Elle prétend malheureusement aussi, préparer notre futur et, sur ce point là, le doute en ses capacités l’emporte alors sur toute autre considération.
On commence par l’approbation du C-R de la séance précédente. Nous citerons une remarque de l’opposition. Elle concerne le coût pour les Communes d’un enfant scolarisé. Si on le connaît pour les Communes environnantes qui passent des accords à ce sujet avec la nôtre, par contre à Lorgues et après plus de sept ans de mandature Alemagna, on reste incapable de le quantifier. Comme toujours dans ces cas là, le Maire promet d’y répondre, non sans avoir rétorqué auparavant quelque chose du genre, « ce n’est pas le sujet de l’ordre du jour ». Lorsque l’on est bien incapable de fournir le premier élément de réponse à une question plus que fondée, mieux vaut en effet procéder ainsi…
À partir de là, on assistera tout au long de la soirée à une lutte homme/machine (en l’occurrence homme/ordinateur) que la machine emportera. Ceci souligne notre entrée en matière d’une préparation plus qu’insatisfaisante, fil rouge de cette soirée.
On passe ensuite au rapport d’activité de la C.A.D. On ne peut que qualifier de lamentable la façon de traiter des dossiers aussi lourds à digérer. On se contente d’une lecture de grands extraits de ce rapport au lieu d’en souligner les points importants qui permettraient à l’assistance d’apprécier le travail au niveau communautaire. Un seul exemple, en ce qui concerne les transports, on cite le nombre de passagers sans fournir le moindre chiffre sur les coûts d’exploitation d’une part et les ressources d’autre part… Sans ces précieuses indications, comment veut-on qu’ensuite le citoyen moyen ne formule pas d’exigences irréalistes, quant aux conséquences qu’elles auraient sur le budget de ce service ?
L’opposition demande pourquoi aucun créneau n’est réservé à notre Cité Scolaire (environ 2000 personnes) dans les piscines qui sont cependant de compétence communautaire. La réponse du premier élu, prétendant que l’on favorise ainsi les écoliers, est là aussi d’une logique ridicule, une fuite en avant, qui plus est pleine d’agressivité, dans son ton et sa formulation. On passera sur le refus du Maire d’envisager toute création de camping sur la Commune, échange au cours duquel il se contredira d’ailleurs deux fois en quelques minutes. Il invoquera alors des déficits permanents pour ce genre d’offre, après avoir lu le rapport de la C.A.D. qui souligne qu’il s’agît là de la première rentrée de devises sur le plan du tourisme. Comprenne qui pourra ! Citation de l’édile quant au camping du Muy : « Le Muy est à 10 minutes de la mer » !!! Le transian n’a sans doute jamais fait la route au mois de juillet en direction des plages…
Autre point, le règlement de fonctionnement du « Pitchounet », structure communale d’accueil des touts petits. L’Adjointe, désignée pour traiter le sujet, inflige alors à l’assistance une lecture totalement insipide de trop nombreux extraits du texte, au lieu de se contenter de souligner les changements apportés depuis le dernier vote. Proposition de l’opposition, imiter d’autres communes qui, elles, pensant aux parents qui ont des emplois dans d’autres villes de la Dracénie, proposent une fermeture plus tardive (¼ d’heure) de ce type de structure. Au lieu de l’échange fructueux auquel on pouvait s’attendre, on a alors droit à une virulente sortie d’une conseillère de la majorité qui, pour étayer sa réaction, ne trouve rien de mieux que de « hurler » trois « non » retentissants. Pour une ancienne « professeure », ce n’est pas là faire preuve de pédagogie et l’on veut espérer, qu’au cours de sa carrière, elle ait su se montrer sous un jour plus agréable…
On passe ensuite à une modification du P.O.S. rendue nécessaire pour permettre la construction d’une cinquantaine de nouveaux logements. Le Maire développe longuement le sujet, tactique portant à faire croire sans doute que la Commune est le maître d’ouvrage de ce projet, ce qui n’est bien sûr pas le cas. Là aussi si la présentation avait été à la hauteur, on aurait épargné à l’assistance tout un fatras de détails inutiles et très chronophages.
On parlera enfin de la présentation du P.L.U./P.A.D.D. pendant laquelle on ne peut que constater que la relation homme/machine laisse toujours autant à désirer. Le Maire nous prouve, s’il en était besoin, qu’il ne s’est pas amélioré depuis celle faite deux jours avant en réunion publique. On était en droit d’attendre une synthèse, on a une relecture du projet. Même les explications données sur des plans illisibles sont souvent fausses. Ainsi, lorsque le Premier Magistrat prétend voir, représentées par des étoiles, les différentes chapelles (à protéger) disséminées sur le territoire de la Commune. Une meilleure étude de son dossier lui aurait permis de constater qu’ils s’agissaient des domaines viticoles !!!
Qu’un sujet aussi important puisse faire l’objet de présentations successives aussi mal préparées est incompréhensible. Tout autant d’ailleurs que l’obstination du Maire à ne pas vouloir procéder à une large consultation de la population, figé qu’il est dans son « modus operandi ». Les déclarations assénées sur un ton péremptoire et ponctuées d’un plus que ridicule « on est d’accord », ainsi que son refus de tout débat constructif semblent représenter pour lui les limites d’un horizon décidément très, très limité.
Enfin parlons de son évaluation des personnes présentes à la réunion publique du 16 septembre. « 300 », tel est le chiffre qu’il a cité. Il a même prétendu avoir été félicité par certains de ses collègues pour cela. Si ces mêmes collègues ont vu le C-R de Var-Matin et surtout la photo qui y était jointe, il est raisonnable de penser qu’ils en riront pendant un certain temps.
Pour terminer, le sujet « Décisions du Maire ». Toujours aucun détail sur toutes les actions en justice menées ces dernières années, avec les coûts qui en découlent, mais par contre la fable selon laquelle (cf. Var-matin du 10 août 2015) on fera « des centaines de milliers d’Euro d’économies » grâce à l’acquisition d’une nacelle (d’occasion) qui devrait permettre l’entretien de tout l’éclairage public et l’installation à moindre coût des illuminations de Noël !!!
Cependant, comme toujours :
“Nil desperandum”
« Il ne faut désespérer de rien. »