Après le nouvel épisode « Démissions » dont a été le théâtre le dernier C. M. de titre, il nous faut revenir sur d’autres péripéties qui, comme à l’accoutumée, n’ont pas manqué.
• Tout d’abord, le compte-rendu du Conseil Municipal précédent qui, une fois de plus tronqué, n’a pu qu’être rejeté par ceux qui s’en tiennent à la réalité des faits.
• Le premier point concernait la C.A.D. et son rapport annuel d’activités.
Un membre du Conseil posait alors une question sur la prise en charge de la Médiation Sociale. Cette activité, abandonnée par Lorgues, devait être reprise par la C.A.D. mais, depuis le printemps, plus rien. Le Maire s’empressait alors de rabrouer son ancien Adjoint à la Sécurité en lui reprochant de ne pas avoir lu les documents reçus pour préparer le Conseil. Mal lui en prît, car ce même Adjoint lui renvoyait la remarque en fin de séance « c’est vous qui ne connaissez pas votre ordre du jour « , ce sujet ayant été rajouté en dernière minute et aucun document n’avait été communiqué aux Conseillers Municipaux qui devaient cependant statuer sur le sujet……
Autre remarque concernant un chemin communal dont l’entretien doit être assuré par la même C.A.D. selon le Maire. Là aussi, affabulations car rares sont les voies qui sont traitées ainsi. Mais le ton péremptoire du premier Édile vaut bien vérité. Il vaut d’ailleurs mieux choisir l’invective que d’expliquer pourquoi un état des chemins dégradés par les intempéries de juin 2010 et fourni, pour suites à donner, dès juillet de la même année au Maire et aux Services Techniques par le même élu cité plus haut, n’a en rien servi. On se rend compte que, là aussi, l’intérêt général s’efface au profit des intérêts particuliers.
• Les points suivants concernaient les Finances.
Grand moment pour le premier magistrat de notre Commune qui avait d’ailleurs soigneusement préparé l’instant. La semaine précédant l’évènement, un de ses proches avait fait diffuser aux membres de son Parti politique une pseudo invitation à venir assister au C. M. Autre façon, bien sûr, d’augmenter ce soir là, la « claque » habituelle. Le nombre de présents a cependant révélé combien cette démarche a été peu fructueuse.
L’étude demandée par lui-même porte sur la période 2009/2011…..L’analyse du budget, quant à elle, révèle des détails que l’on se garde bien de citer et surtout d’expliquer. Par exemple, au changement de municipalité en 2008, ce sont en effet 7,4 millions d’Euros qui étaient dans les caisses pour aujourd’hui à peu près 5 millions !!!!???
Ensuite, pour parvenir à boucler le B.S. en le maintenant à un niveau très modeste, certains postes, d’intérêt évident pour la Commune, ont été purement et simplement passés à la trappe. Ainsi, semble-t-il de quelques contrats de nettoyage de locaux ou d’entretien de l’éclairage public voire embauches pour remplacer les personnels démissionnaires. Ce ne sont là que quelques exemples, mais ce Budget Supplémentaire que l’on peut considérer comme peu sincère ne pouvait évidemment qu’être rejeté, une fois de plus, « par ceux qui s’en tiennent à la réalité des faits ».
Les budgets de l’eau potable et de l’assainissement, eux, voyaient s’abstenir ceux qui se refusent à donner un blanc seing au Maire quant aux sommes qu’il pourrait engager dans un futur proche. Le budget des Pompes Funèbres n’appelait pas de remarques particulières et était donc, lui, adopté.
• La suite du Conseil se déroulait sans heurt jusqu’à la proposition de signer une Convention de mise à disposition de locaux à titre gratuit, certain « trublion » s’avisant de remarquer que rien ne pouvait justifier cette démarche au profit d’un Ministère qui doit assumer les dépenses de logement de ses personnels. Que l’on ne demande qu’un loyer modéré, certes, de là à accorder la gratuité, c’est aller trop loin.
• Les démissions conjointes de l’adjointe aux Sports, à la Jeunesse et aux loisirs, ainsi que de la Conseillère Municipale Déléguée à la même charge, venaient alors jeter un peu plus le trouble dans une sérénité qui n’était que de façade. Par la raison invoquée, elles ressemblent à s’y méprendre à celles, trop nombreuses, qui les ont précédées. Le Maire, au fil des mois, s’est ingénié à retirer toute substance au contenu des délégations qu’il avait lui-même attribuées, annihilant par là tout intérêt au travail investi et au dévouement à la cause dont on fait preuve ces deux élues. Il faut cependant préciser que, du fait qu’elles n’ont rendues que leurs délégations (et titre d’Adjoint), elles gardent toute leur place autour de la table du Conseil en tant que Conseillères Municipales.
• Seul point notable après cela, une remarque du doyen de l’assemblée regrettant que le Conseil n’ait pas été mieux informé de l’avancement du projet « Real Calamar » et donc de la présentation des plans réalisés par le bureau d’études. Le Maire faisait alors la preuve, une fois de plus, de sa capacité à interpréter les textes en prétendant, contre toute logique, ne pas pouvoir divulguer des informations qui ne sont en rien confidentielles car concernant un marché, celui du maître d’œuvre, qui a été attribué et donc signé depuis plusieurs mois.
Ce Conseil Municipal se conclut donc ainsi qu’il avait commencé. À la remarque que la prise de décision par le Maire de changer les horaires et jours du dit Conseil sans aucune concertation, posait problème d’organisation tout particulièrement à ceux qui, ont soit des enfants dont il faut organiser la garde, soit un travail dont ils ne peuvent pas facilement aménager les horaires, réponse fut donnée : « ces horaires me conviennent très bien ». Répartie qu’en d’autre termes on peut traduire par « C’est mon avis, et je le partage »……………… Ah ! Démocratie quand tu nous tiens !!